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Lancement d’une grande pétition contre l’inaction de la municipalité contre l’insécurité chronique à Grenoble

  • Photo du rédacteur: Retrouver Grenoble
    Retrouver Grenoble
  • 29 oct. 2024
  • 3 min de lecture

Règlements de compte, trafic de drogue, fusillades en plein centre-ville, circulation d’armes lourdes, guerre des gangs, hausse des actes de délinquance et fort sentiment d’insécurité, les Grenobloises et Grenoblois font face à une multiplication des actes délictueux hyperviolents ces dernières années. La faille sécuritaire est béante et ce sont les citoyens qui sont pris en otage.

 

Les habitants de la Ville de Grenoble, et de son agglomération vivent un enfer. Ils sont submergés, écrasés par des vagues d’insécurité. Chaque semaine, une nouvelle tragédie vient hanter les habitants, générer des traumatismes, menacer les familles, faire porter à cette ville que nous chérissons des sobriquets lourds de sens : du « Chicago Français » au « Petit Marseille ».


L’insécurité et l’ultra-violence se sont insinuées dans l’ensemble des quartiers de la Ville. En témoigne l’attaque d’un fourgon convoyeur de fonds, à l’angle du Cours Berriat et du Cours Jean-Jaurès, au milieu des passants et des commerçants ; comme en témoigne les quelques 24 épisodes de violences par arme à feu décomptés depuis le début de l’année 2024. Selon les chiffres publiés, Grenoble a récemment figuré dans le classement des 10 villes les plus dangereuses de France établi par la Direction Générale de la sécurité intérieure. Ce classement (6ème/10) a été réalisé avant l’été et la rentrée meurtrière qu’a connu la ville.


Parmi les autres données établies récemment (évolution entre 2022 et 2023) :

-          Cambriolages de logement en hausse de 21,02% ;

-          Vols dans les véhicules en hausse de 19,3% ;

-          Vols violents en hausse de 18,5% ;

-          Au global 15 115 crimes et délits en 2023 pour 157 477 habitants, soit une hausse de 5,7% en un an.


Plutôt que d’agir, la municipalité préfère se gargariser du résultat obtenu par Grenoble au classement diligenté par l’organisme Oxford Economics ; classement, qui rappelons-le n’intègre pas le critère d’insécurité se focalisant sur l’espérance de vie, les dépenses de logement (sans prise en compte de la récente évolution de la taxe foncière …) et la vitesse de connexion internet.


Il est temps que la ville sorte de ses postures idéologiques, dogmatiques, de son angélisme et adopte des mesures fortes pour la sécurité des Grenobloises, des Grenoblois, comme de toutes celles et ceux qui visitent la ville pour des raisons professionnelles ou touristiques. Aussi, nous appelons l’ensemble habitants à se mobiliser en contribuant à la grande pétition citoyenne initiée par le collectif Retrouver Grenoble ( https://www.change.org/stop-insécurité_grenoble ). Les Grenobloises et Grenoblois ne reconnaissent plus leur ville ; ils en ont assez de voir leur ville maltraitée. Cette pétition vise à interpeller les pouvoirs publics afin d’assainir une situation plus que délétère.

 

Vivre en sécurité n’est pas seulement un droit fondamental ; il s’agit du premier devoir et de la première compétence du maire. Il doit, par son pouvoir de police, être le premier à concourir à la sécurité publique de ses concitoyens.


Nous proposons de mettre en œuvre, à l’issue de la pétition citoyenne, des Assises de la Sécurité en lien avec l’Etat, la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Département de l’Isère, Grenoble-Alpes Métropole, dont de nombreuses communes sont touchées par ce phénomène d’ultra-violence et cette insécurité chronique.


Ces enjeux devraient dépasser tous les clivages politiques, au service du quotidien des habitants, pour coconstruire une politique sécuritaire autour de principes fondamentaux clairs :


o   Donner aux policiers municipaux les moyens d’accomplir leurs missions, en accompagnant la généralisation du port d’armes d’une part, et en mettant en place des formations pour lutter contre toutes les formes de violences et d’incivilité ;


o   Déployer un véritable maillage de vidéosurveillance permettant d’assurer une politique de dissuasion et de contribuer à l’identification des criminels en cas d’actes répréhensibles ;


o   Elaborer une politique de sécurité en bonne intelligence avec l’ensemble des acteurs locaux et nationaux ;


o   Redonner toute sa place aux politiques de prévention et de cohésion sociale, d’ouverture (notamment culturelle, sociale et sportive) pour limiter le phénomène de cloisonnement entre les quartiers prioritaires de la ville et les zones d’activités économiques.

 
 

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